Genre Larinioides

Le genre Larinioides comprend des araignées aranéomorphes

Les araignées du genre Larinioides sont de la famille des aranéides (Araneidae), du sous-ordre des aranéomorphes (Araneomorphae), qui sont de la classe des arachnides. Ce sont des animaux invertébrés qui vivent partout sur la moitié nord du globe, qu'on nomme souvent des épeires.

Comme les autres genres d'araignées, elles ont un corps formé de deux sections, le céphalothorax et l'abdomen. Le céphalothorax est la partie où les huit pattes sont attachées, et qui comporte la tête. Les femelles ont un abdomen ovale plus gros que le céphalothorax, alors que chez les mâles, il sera de dimension équivalente. Les pattes sont munies de crochets pour les déplacements sur la toile, ont habituellement des bandes brunes plus foncées, et portent de petites épines.

Il en existe 7 espèces dans le monde, dont 3 sont présentes en Amérique du Nord, Larinioides cornutus, L. patagiatus, et L. sclopetarius. Elles se ressemblent beaucoup, varient légèrement en grosseurs, en couleurs, et par les motifs qui les décorent. Selon l'espèce, les femelles mesurent entre 5.5 et 14 mm, et les mâles entre 4.7 et 8.5 mm.

Elles ne sont pas très grosses, et malgré la peur que beaucoup de gens ont pour elles, elles ne sont pas dangereuses. Si on la malmenait pour la pousser à nous mordre, car les araignées ne piquent pas, sa morsure ne serait pas dangereuse, et ne produirait qu'une petite rougeur comme la piqûre d'un maringouin.

Épeire des roseaux (Larinioides cornutus)

Ce sont des animaux carnivores qui ne s'alimentent que de proies vivantes qu'elles capturent par elles-mêmes dans leurs toiles. Elle a huit yeux, mais comme elle est plutôt nocturne, ce sont plus les vibrations et le toucher qui la guide sur sa toile. Elles vivent près des cours d'eau où les proies sont plus abondantes.

Épeire des ponts femelle (Larinioides sclopetarius)

Elle tisse sa grande toile entre deux branches, des brins de foin, ou autres supports, afin d'y capturer ses proies. Elle utilise une feuille qu'elle recourbe pour se faire un abri quand elle n'est pas au centre de sa toile. Quand un insecte s'y colle, l'araignée se lance sur lui et l'enveloppe rapidement avec un fil de soie pour l'immobiliser. La proie est conservée vivante, et sera mangée plus tard au besoin.

Après la reproduction, à l'automne et au printemps, la femelle produit jusqu'à 5 petits cocons qui vont contenir les oeufs. Les petites araignées sortent de l'oeuf identiques aux adultes, sauf de très petites tailles, avec des organes reproducteurs qui ne sont pas encore développés. Elles vont muer à quelques reprises, afin de grossir, jusqu'à la dernière mue où les organes de reproduction seront développés.

Certaines vont vivre plus d'un an, en se cachant dans la tige creuse d'une plante où elle va geler et passer l'hiver. Elle en ressort au printemps pour recommencer à chasser et aller se reproduire.

Pour la reproduction, le mâle de plus petite taille, va utiliser ses pédipalpes pour transmettre sa semence à la femelle. A part la grosseur, on peut reconnaître le mâle par les pédipalpes aux bouts gonflés, qui ressemblent à des gants de boxe.

Les araignées du genre Larinioides sont des animaux utiles, car elles participent à éliminer beaucoup d'insectes. Elles servent aussi de nourriture à beaucoup de prédateurs.

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